La quatrième zone d’essais du CESA Drones a été inaugurée vendredi 4 décembre 2015 sur Vendays-Montalivet. Il s’agit du premier périmètre sécurisé dédié aux vols à longue élongation en France.

©CESA Drones .png

Après Souge (près de Bordeaux) ; Dax et Biscarosse (Landes), la zone de Vendays-Montalivet complète l’offre de terrains d’expérimentation offerts aux drones par CESA (Centre d’Essais et de Services sur les Systèmes Autonomes) et permet des évolutions hors vue (scénario S4 et scénario grande élongation) avec une élongation maximum de 50 kilomètres (distance séparant en ligne droite Vendays du Porge).

Pour un premier essai sur la nouvelle zone, le drone de grande endurance BOREAL, dans le cadre du projet MIRIAD a effectué un vol au large du trait de côte atlantique (zone R61 avec la coordination de DGA et DSAC-SO de Bordeaux).

Le quatrième terrain de CESA Drones s’inscrit dans le développement de la filière aux côtés de la Fédération professionnelle du drone civil et en coordination avec la Direction générale de l’Aviation Civile (DGAC). Elle permet de tester, grandeur nature, les applications industrielles des drones. La clientèle principale de ces campagnes d’essais sera essentiellement celle des grands donneurs d’ordre qui éprouvent le besoin de valider leur technologie au cours d’essais réels.

Le premier essai sur la zone de Vendays-Montalivet a été réalisé dans le cadre du projet MIRIAD (Système de Mesures scIentifiques de flux de suRface en mIlieu mAritime embarqué sur Drone) pour le centre de recherche de Météo-France. L’objectif était d’opérer à très basse altitude au- dessus de la mer avec des drones de taille moyenne (<20 kg) capables de mesurer les caractéristiques détaillées de l’atmosphère (aérosols, vent sur les 3 axes, rayonnement, pression, humidité et température).

/// L’enjeu est technologique et scientifique

Les échanges à quelques mètres au dessus de la mer sont encore mal connus en raison d’un manque d’observations. En effet, les mesures des navires de recherche sont difficiles à exploiter, car perturbées par les structures des bateaux et limités par leur vitesse de progression. D’autre part, les avions de recherche ne permettent pas pour des raisons de sécurité d’échantillonner les premiers mètres de l’atmosphère et les zones trop éloignées des côtes (500 km maximum pour les ATR42 utilisé par Météo-France). A terme l’ambition est d’améliorer les modèles climatiques.

Le drone de grande endurance BOREAL, utilisé à l’occasion du premier essai, a été conçu par la société toulousaine AJS. Ses capacités techniques lui permettant de parcourir à très basse altitude plus de 500 km et d’emporter une instrumentation perfectionnée de plus de 5 kg (compteur de particules, direction et force du vent sur les 3 axes) ont été essentielles dans le choix du BOREAL pour le projet MIRIAD. Elles ouvrent donc de nouvelles perspectives d’observations favorisées par la mise à disposition de la zone d’essais de Vendays-Montalivet.

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Visuels : ©AJS et ©CESA Drones 



 
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