La grève n’est pas réservée qu’aux pilotes français souhaitant, au moment du retour au bénéfice, voir payer des efforts de productivités consentis sur les rémunérations lors de précédents plans de redressement. Au contraire, voilà un sujet qui agite les cockpits de plusieurs compagnies européennes sur fond de pénurie déjà palpable de pilotes expérimentés, de syndrome aérotoxique et de concurrence sociale à la baisse, qui empoisonnent les relations entre pilotes et directions.

La compagnie belge, filiale du groupe allemand Lufthansa a été contrainte d’annuler près de 75% des vols ce lundi 14 mai et devrait en faire autant ce mercredi 16 mai suite à un mouvement de grève des pilotes de la compagnie.

Plus de 62 000 passagers sont concernés par des annulations selon la compagnie qui estime que quelques 600 vols seront impactés sur les deux jours de grève, représentant un coût de 9,4 millions d’euros pour le transporteur.

Les revendications des pilotes s’articulent autour de trois thématiques : les salaires, l’équilibre entre la vie privée et la vie professionnelle mais aussi sur le financement et le versement des pensions de retraites. Les pilotes Brussels Airlines réclament notamment une revalorisation à la hausse des salaires, pour compenser (du moins partiellement) une baisse d’environ 30% consentie dans les années 2010, alors que la compagnie belge était en grande difficulté financière.

visuels : Brussels Airlines et JB.Rouer

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