Le leader mondial des drones civils et de la technologie d’imagerie aérienne, vient d’annoncer la mise à jour du système GEO (Geospatial Environment Online) qui fournit aux utilisateurs de drones des informations d’aide à la décision pour voler en toute sécurité. La mise à jour du système vers la version 2.0 affine les données de l’espace aérien pour tenir d’avantage compte des risques de sécurité autour des sites sensibles et plus particulièrement des aéroports.
Conformément à la réglementation en vigueur, il est de la responsabilité de chaque opérateur de drone de s’assurer que tout vol spécifique est effectué en toute sécurité. Problème, les réglementions diffèrent souvent d’un pays à l’autre. Pour voler de manière responsable et en toute sécurité, les utilisateurs de drones souhaitent pourvoir être aider pour mieux comprendre et appréhender l’espace aérien qui peut parfois évoluer rapidement.
/// Geofencing : des barrières virtuelles anti-intrusion
Dès 2013, DJI avait introduit des No-Fly Zones (zones d’interdiction de vol) pour ses drones et lancé trois ans plus tard un système d’auto-déverrouillage flexible pour les professionnels. Ce Geofencing, utilise le GPS et d’autres signaux de navigation par satellite pour empêcher automatiquement les drones de voler près des sites sensibles comme les aéroports, les prisons, les centrales nucléaires et lors de certains événements extraordinaires médiatisés. Dans certaines de ces zones, un drone DJI ne peut pas décoller ou voler sans autorisation spéciale. Les pilotes de drones ayant un compte DJI vérifié peuvent déverrouiller certaines zones s’ils ont des raisons légitimes et les autorisations nécessaires, mais le déblocage des zones les plus critiques nécessitent des démarches supplémentaires auprès de DJI. A la demande des pilotes autorisés, ces derniers recevant un code de déverrouillage dans les 30 minutes.
/// Mieux protéger les aéroports et leur environnement
Avec la version 2.0 de son système Geospatial Environment Online (GEO) 2.0, DJI améliore nettement sa technologie de geofencing qui couvre désormais 32 pays européens.
Le système GEO 2.0 crée en effet des zones de sécurité détaillées en trois dimensions couvrant les pistes des aéroports ainsi que leurs trajectoires d’approche et de décollage en utilisant désormais des polygones pour délimiter précisément les sites sensibles, plutôt que les cercles utilisés précédemment. Plus flexible et le nouveau système reflète mieux le risque de sécurité dans ces zones et permet par exemple aux utilisateurs ayant les autorisations nécessaires d’effectuer des vols de drones dans des zones parallèles aux pistes d’aéroports.
« DJI continue d’innover pour que la sécurité reste la priorité absolue, alors même que l’industrie européenne invente de nouvelles manières d’utiliser les drones de manière constructive et productive. » explique Christian Struwe, Head of Policy EMEA de DJI « la gestion de l’espace aérien européen doit prendre en charge les opérations avancées qui émergeront à l’avenir, telles que les vols automatisés et les vols hors-vue, sans imposer de nouvelles contraintes aux pilotes de drones récréatifs et professionnel. ».
/// Plus précis et flexible
En se basant sur les données transmises par Eurocontrol, GEO 2.0 intègre également les zones de restrictions temporaires (ZRT) imposées lors d’événements extraordinaires ou de catastrophes naturelles. Les données relatives aux aéroports, ZRT et autres zones sensibles de 32 pays européens sont fournies par l’entreprise Altitude Angel autour de sa plateforme GuardianUTM O/S et sont transmises en temps réel pour offrir une compréhension plus large de l’espace aérien incluant les risques inhérents au voisinage des aéroports.
Une fois la prise en compte des restriction et contrainte imposé par l’aviation civile, le système GEO 2. 0 va appliquer de strictes restrictions de geofencing dans un rectangle de 1,2 kilomètre de large autour de chaque piste ainsi qu’autour des zones d’évolution où les avions décollent et s’alignent pour atterrir.
Des restrictions géographiques plus flexibles s’appliquent autour de zones ovales situées à moins de 6 kilomètres de chaque piste. Cette zone en forme de « nœud-papillon » ouvre davantage les flancs des pistes à des utilisations de drones, ainsi que les zones de basse altitude situées à plus de 3 km de l’extrémité d’une piste, tout en renforçant la protection des endroits où les avions volent réellement. Les nouvelles limites de DJI autour des pistes de l’aéroport sont basées sur la norme de l’Annexe 14 de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI) pour la sécurité de l’espace aérien à proximité des pistes. DJI a également consulté des organisations aéronautiques sur les moyens d’améliorer les fonctions de geofencing à proximité des installations aéroportuaires. La classification des aéroports réalisée par DJI est basée sur des critères tels que les catégories d’aéroports, le nombre de passagers, le type d’opérations et d’autres facteurs influençant la sensibilité de l’espace aérien autour d’un lieu donné.
/// Mise à jour du logiciel DJI
En Europe, GEO 2.0 sera mis en place fin-février et les utilisateurs doivent mettre à jour leur application de contrôle de vol DJI GO 4 et le logiciel de leur drone pour garantir la mise en œuvre des améliorations. Des informations complémentaires sur GEO 2. 0 sont disponibles à l’adresse dji.com/flysafe.
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visuels : G.Février et DJI
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