Entre juillet et septembre 2025, 1,93 million de passagers ont transité par l’aéroport de Toulouse-Blagnac, soit une baisse de 7,4 % par rapport à 2024.

Cette diminution s’explique en grande partie par la fermeture de la base easyJet en avril, qui a entraîné la suppression de plusieurs lignes domestiques et européennes. Le trafic reste par ailleurs inférieur de 23 % aux niveaux de 2019, année de référence avant la crise sanitaire.

International en recul, national fragilisé

Le trafic international, qui représente deux tiers du total, recule de 9 % par rapport à l’an dernier, avec un net déficit sur les liaisons intra-Schengen. En revanche, les vols hors Schengen progressent de 56 % par rapport à 2019, confirmant un recentrage vers certaines destinations long-courriers et loisirs.

Le trafic national atteint 647 000 passagers, en baisse de 4 %. Les liaisons vers Paris se maintiennent, représentant près d’un quart du trafic, tandis que les vols transversaux (vers Lille, Rennes, etc.) chutent de 12 % après le retrait d’easyJet.

Fret en hausse, mouvements en baisse

Le fret aérien affiche une progression de 3 % avec 7 510 tonnes traitées, confirmant la résilience de ce segment. En revanche, les mouvements commerciaux (décollages et atterrissages) reculent de 11 %, traduisant une offre réduite de vols.

Une plateforme en transition

Ces résultats traduisent les difficultés de Toulouse-Blagnac à retrouver son niveau d’avant-crise, malgré l’arrivée de nouvelles liaisons internationales comme Prague cet automne. L’aéroport mise désormais sur la diversification de son offre et sur son programme hiver, qui inclut des destinations comme le Cap-Vert, l’Égypte ou la Laponie, pour relancer sa dynamique. 

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visuel : Aéroport Toulouse-Blagnac

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