Les premières Assises du transport aérien français s’ouvrent aujourd’hui, mardi 20 mars 2018, en présence d’Elisabeth Borne, ministre des Transports, et devraient être clôturées par le Premier Ministre à la fin du mois de septembre. Cinq thématiques ont été identifiées : la performance économique, la performance au service des passagers et de l’innovation, la performance sociale, la performance au service des territoires, la performance environnementale.
L’enjeu principal pour le secteur est celui de la compétitivité et de l’incapacité actuelle du pavillon français de capter une part significative de la croissance du transport aérien. Aujourd’hui, les compagnies françaises ne captent qu’environ 10 % de la croissance du transport aérien, ce qui est très faible et la France connaît un différentiel de compétitivité avec ses voisins européens qui se chiffre à plusieurs centaines de millions d’euros.
La compagnie nationale Air France, en qualité de premier transporteur français est naturellement pleinement impliquée dans la démarche du secteur et souhaite que l’Etat puisse définir une nouvelle stratégie en faveur du transport aérien français pour favoriser son développement et à lui permettre de reprendre la place qui devrait être la sienne dans la croissance mondiale. « Il faut restaurer, dans le cadre d’une concurrence équitable, un environnement économique et social pour le transport aérien français, comparable à celui de nos principaux concurrents européens. » explique la compagnie du groupe Franco-Néerlandais qui connaît bien la situation plus favorable à l’aérien aux Pays-Bas comme du côté de l’aéroport d’Amsterdam. Air France se dit d’ailleurs force de propositions sur chacun des thèmes portés par ses assises et réclame notamment des mesures portant sur la diminution des taxes, une meilleure régulation des redevances aéroportuaires, la mise en place de nouvelles technologies au service du client, la formation des employés du transport aérien de demain, ou encore la lutte contre la fraude.
Plusieurs colloques, tables-rondes et groupes de travail s’échelonneront au cours des six prochains mois pour tenter de solutionner le déficit de compétitivité du pavillon français pour lui permettre de profiter pleinement de la croissance mondiale du transport aérien.
Visuels : G.Février
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C’est très bien qu’AIR FRANCE demande à l’état français de favoriser les compagnies aériennes françaises en baissant les taxes entre autres… Mais il faudrait peut-être qu’AIR FRANCE n’ai pas la mémoire courte au moment de renouveler sa flotte d’avions prévue prochainement en oubliant qu’en FRANCE nous avons un constructeur de renom AIRBUS et qu’ils préfèrent acheter des avions chez BOÏNG….. comme ils l’ont fait à de nombreuses reprises en achetant du 787 alors que le 350 est équivalent et fabriqué en Europe et plus particulièrement en FRANCE.
Les dirigeants d’AIR FRANCE ont souvent la mémoire courte dans ce domaine.
Quand il s’agit de pleurer ils savent le faire auprès de l’état. Mais ensuite terminé….
Je pense que les citoyens français dont je fais partie en ont ras le bol de voir ces comportements.
Soutenir AIR FRANCE oui … Mais en contrepartie ils achètent des AIRBUS….