Le Président du CNES, Jean-Yves Le Gall, s’est rendu vendredi 11 décembre à Madrid, afin de rencontrer Begoña Cristeto, Secrétaire général de l’Industrie et des PME au Ministère de l’Industrie, de l’Energie et du Tourisme et chef de la délégation espagnole à l’ESA (Agence Spatiale Européenne), pour discuter des enjeux liés à la coopération spatiale franco-espagnole.
La France et l’Espagne coopèrent directement depuis 2005, notamment autour de la mission SMOS de l’ESA pour laquelle l’Espagne a financé le développement de la composante sol de la charge utile. En 2006, le CNES a aussi signé un accord de coopération avec le Ministère de l’Education et de la Science espagnol, qui a conduit au développement de logiciels dédiés au segment sol de la mission Corot.
Malgré les difficultés économiques, l’engagement financier en forte hausse de l’Espagne dans sa contribution à l’ESA, traduit sa volonté de s’impliquer davantage dans le domaine spatial, en particulier dans les lanceurs mais aussi dans l’observation de la Terre, les télécommunications ou encore les programmes technologiques.
Jean-Yves Le Gall s’est entretenu longuement avec Begoña Cristeto des enjeux relatifs à la prochaine Conférence ministérielle de l’ESA, qui se tiendra en décembre 2016 à Lucerne, en Suisse. Dans cette perspective, l’accélération de l’innovation partout dans le monde et ses impacts sur le secteur spatial ont été au cœur des discussions. Le Président du CNES a ensuite visité le site de l’ESAC (European Astronomy Space Centre), près de Madrid, principalement dédié aux opérations et à l’exploitation des données des missions scientifiques de l’ESA.
À l’issue de sa visite à Madrid, Jean-Yves Le Gall a déclaré : « Les discussions que j’ai eues avec Begoña Cristeto ont été particulièrement positives et traduisent la volonté de l’Espagne d’accroître son influence au sein du secteur spatial européen, notamment sur les sujets les plus novateurs. »
La prochaine Conférence ministérielle qui aura lieu en décembre 2016 devrait permettre à l’Espagne de prendre une place plus importante dans sa contribution à l’ESA et de s’affirmer comme l’un des acteurs majeur des sciences spatiales et des futurs programme de l’Agence Spatiale Européenne.
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Visuel : ©CNES