La compagnie aérienne chinoise China Eastern Airlines et Commercial Aircraft Corporation of China ont signé ce lundi à Shanghai un contrat portant sur une commande ferme de 5 exemplaires de C919.
La finalisation de ce contrat est une première au monde pour le biréacteur moyen-courrier nouvelle génération de l’avionneur chinois Comac, concurrent direct des Boeing 737 MAX et Airbus A320neo.
Le transporteur, qui avait dès 2010 publiquement fait connaître son intention de commander 20 C919, sera le client de lancement du modèle et devrait recevoir un premier exemplaire courant 2021 pour débuter son exploitation dès cette année.
Sur les réseaux sociaux, la compagnie a indiqué que le C919 serait basé à son hub de Shanghai pour être déployé sur des routes populaires en Chine comme Pékin, Guangzhou, Shenzhen, Wuhan.
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Symbole de l’ambition aéronautique civile de la Chine, le COMAC C919 est un avion de conception nouvelle bénéficiant des dernières avancées en matière de motorisation pour afficher un rayon d’action de 5500 km (2970 NM). Équipé de moteurs LEAP-1C de CFM International, coentreprise entre le français Safran Aircraft Engine et l’américain General Electric, LE COMAC C919 offre une cabine pouvant accueillir entre 168 et 190 passagers.
Après un 1er vol (Maiden flight) réalisé le 5 mai 2017, le programme C919 est entré en novembre 2020 dans sa phase finale de certification en Chine. Son constructeur devrait obtenir le certificat de navigabilité de type délivré par l’autorité de régulation de l’aviation chinoise (CAAC) en 2021 de manière à débuter les livraisons clients.
Fin 2020, des sources officielles chinoises évoquent dans la presse locale un total de 815 commandes pour le programme C919 émanant pour la quasi-totalité de compagnies aériennes ou de sociétés de leasing chinoises, dont 100 pour China Express Airlines basée à Guiyang, dans la province de Guizhou.
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visuels : COMAC
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Confirmation, de fait, que les quelques 800 « commandes » passées depuis 2010 ne sont en fait que des « intentions d’achat », peu engageantes, donc avant tout de la communication.
Le l’intérêt de cet appareil est politique, mais aussi de poser les premiers jalons technologiques pour son successeur.
Pour les compagnies clientes: aucun gain de consommation annoncé, une aerostructure conventionnelle, gain de prix peu évident (la main d’oeuvre compte pour très peu dans le prix d’un appareil) sauf vente à perte (évidente)