La compagnie aérienne low-cost easyJet qui emploie 1 800 salariés sous contrat français a annoncé être parvenue à un accord avec les organisations syndicales représentatives lui permettant de préserver l’emploi local et de maintenir en place ses sept bases françaises.
Un maillage stratégique sur le territoire français que la compagnie ne veut pas sacrifier au moment de la reprise et alors que la concurrence des opérateurs à bas-prix s’intensifie en régions, notamment depuis le déploiement de Transavia France, la low-cost du groupe Air France – KLM.
En France easyJet est aujourd’hui la seconde compagnie court et moyen-courrier dans l’hexagone avec de nombreux vols intérieurs et des bases à Paris Orly, Paris CDG, Lyon, Nice, Toulouse, Bordeaux et Nantes. Les partenaires sociaux, dont le syndicat de pilotes SNPL et les syndicats de personnels de cabine UNAC et SNPNC, ont conclu des accords pour permettre d’assurer une présence pérenne d’easyJet en France, explique le transporteur.
« Ces accords protègent l’emploi et nos bases tout en améliorant notre compétitivité en France. (…) L’accompagnement et les dispositifs gouvernementaux de soutien à l’emploi ont joué un rôle clé pour la qualité des discussions » déclare Bertrand Godinot, Directeur Général easyJet pour la France.
Les accords reposent sur deux dispositifs du gouvernement français à commencer par l’Activité Partielle de Longue Durée (APLD) jusqu’en 2023 et l’Accord de Performance Collective (APC) pour tous les salariés (membres d’équipages et personnel au sol) jusqu’en 2023 – 2024.
La compagnie pourra ainsi disposer de plus de flexibilité durant la pandémie pour ajuster son niveau d’activité à la demande sans recours au départ contraint mais des transferts de postes entre bases françaises sont prévus pour un petit nombre de membres d’équipages afin d’équilibrer les effectifs en fonction des capacités prévisionnelles.
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visuels : JB.Rouer et ACTU AERO
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