L’autorité iranienne de l’aviation civile (CAO) a indiqué hier que la compagnie Iran Aseman Airlines avait temporairement cloué ses ATR au sol jusqu’à nouvel ordre pour permettre une étude approfondie des causes de l’accident et garantir la sécurité des vols.

Le 18 février dernier un appareil ATR-72-212 (MSN 391) immatriculé EP-ATS de la compagnie régionale Iran Aseman Airlines qui effectuait un vol de Téhéran Mehrabad à Yasuj en Iran a percuté le flan d’un des massifs montagneux de Dena, tuant sur le coup les 60 passagers et 6 membres d’équipage présents à bord. L’avion qui avait disparu du radar n’a été retrouvé que le 20 février 2018 à une altitude d’environ 4000 mètres / 13120 pieds en raison des mauvaises conditions météorologiques (brouillard) qui empêchaient l’exploration du site présumé du crash par des moyens héliportés. Le CAO iranien  révélé que l’aéronef avait perdu le contact radio avec le service de contrôle aérien pendant l’approche vers l’aéroport de Yasuj.

Le BEA, l’autorité responsable en France des enquêtes de sécurité relatives à l’aviation civile, a rejoint l’enquête menée par le CAO iranien et a envoyé trois enquêteurs et conseillers techniques sur place. La compagnie régionale exploite actuellement 4 autres avions de type ATR 72 et 42 dont le plus ancien date de 1993. L’appareil qui s’est écrasé dimanche avait été livré à la compagnie le 12 décembre 1993.

visuel : Kentaro IEMOTO sous (CC BY-SA 2.0)AAF /// END

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