Face aux difficultés rencontrées depuis le 30 novembre 2017 dans le cadre de ses droits de trafic Réunion/Antananarivo, la compagnie Corsair, acteur incontournable du tourisme et du transport aérien dans les Caraïbes et l’Océan Indien, adossée au groupe TUI, numéro 1 mondial du tourisme, entend poursuivre son développement en partenariat avec les Autorités politiques et les professionnels du tourisme de Madagascar.
Présente à Madagascar depuis 21 ans, Corsair a toujours maintenu sa présence à Madagascar aux côtés des Autorités malgaches et de l’Office National du Tourisme en soutenant activement les actions de promotion de la destination Madagascar.
En 2016, elle a mené plusieurs études dans l’objectif d’ouvrir des liaisons régionales visant à promouvoir le développement touristique des îles de l’Océan Indien « îles vanilles » à travers notamment le développement de séjours combinés inter-îles à partir de la Réunion mais également une offre régionale complémentaire à l’offre existante à des prix attractifs. La compagnie a obtenu fin 2016 des droits de trafic de la part de l’Aviation Civile de Madagascar pour desservir l’axe Réunion – Antananarivo, avec l’ambition de positionner 2 vols Réunion/Antananarivo hebdomadaires et d’apporter 17 000 passagers régionaux supplémentaires par an. Après 8 mois d’exploitation s’est un apport net de passagers sur la ligne Réunion/Antananarivo de 16 041 passagers que la compagnie à réalisée.
La compagnie revendique le maintien de ses droits de trafic sur la ligne Réunion/Madagascar, ouverte en 2017 et souligne les risques de retour à une situation de monopole qui aurait pour conséquences une baisse du trafic et une augmentation des prix pour les utilisateurs. Les consultations aéronautiques du 28 février prochain devraient permettre de trouver une issue favorable pour toutes les parties afin que Corsair puisse continuer à développer les échanges entre la France et la Grande Ile de Madagascar.
visuel : G.Février
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