Le groupe Safran a publié jeudi 30 octobre ses résultats pour le 3e trimestre 2020 avec chiffre d’affaires de 3 382 M ( -44,5 % sur une base publiée) et de 12 149 M€ sur les neuf premiers mois de l’année (-33,2 % sur une base publiée) tout en confirmant ses objectifs ds résultats publiés le 30 juillet dernier.
Malgré une reprise lente du trafic, les divisions ont connu une amélioration au 3e trimestre par rapport au 2e trimestre, mais l’activité globale du groupe qui a encore été fortement impactée par la crise du Covid- 19 et Safran poursuit ses efforts visant à réduire ses coûts via son plan d’adaptation.
Les achats de matières premières et de fournitures ont été réduits en ligne avec la diminution de l’activité à hauteur de -42 %, les engagements d’investissement (CAPEX) ont été réduits de -74 % et les dépenses de R&D ont été réduites de -33 % sur les neuf premiers mois de 2020. Les coûts opérationnels ont baissé de plus de -20 % depuis janvier 2020, en ligne avec l’objectif pour la fin 2020.
Fin septembre, le Groupe avait réduit ses effectifs à environ 81 200 personnes, soit une baisse de -16 % et de -20 % en englobant les travailleurs intérimaires.
Au niveau français, Safran emploie 44 000 salariés sur le territoire contre un peu plus de 45 000 avant la crise grâce aux mesures de soutien du gouvernement et notamment le recours au chômage partiel à hauteur de 60% sur certains des sites de l’industriel en France au plus fort de la crise.
« Le troisième trimestre a connu une moindre détérioration. (…) Plus que jamais, nous continuons à réduire nos coûts, mais sans compromettre nos feuilles de route technologiques. J’ai la conviction que l’innovation sera au cœur de la sortie de crise.» a déclaré Philippe Petitcolin, PDG de Safran.
Malgré les incertitudes qui subsistent quant au rythme de reprise du trafic aérien, le groupe se dit confiant dans l’atteinte de ses objectifs pour l’exercice 2020 à savoir : baisse du chiffre d’affaires ajusté d’environ -35 %, marge opérationnelle courante d’environ 10 % du chiffre d’affaires. Dans le même temps Safran confie des « incertitudes élevées » sur l’évolution de son besoin en fonds de roulement.
visuels : Safran
/// DERNIERS ARTICLES