L’année 2020 touche à sa fin et l’heure est désormais au bilan. Naturellement, il est impossible d’ignorer l’impact dévastateur du Covid-19 sur le secteur aérien et l’industrie du voyage en général.

Dans cet article, nous nous intéressons spécifiquement à l’impact du Covid-19 sur le stationnement dans les aéroports et ses conséquences pour les usagers.

/// Des fermetures en pagaille

Avec les annulations de vols et le confinement, c’est sans grande surprise que la plupart des aéroports voient une baisse massive de leur trafic de passagers. De ce fait, l’offre de parkings, autrefois relativement étoffée se voit ramenée à la baisse, afin d’éviter de continuer à tourner à vide.

A l’aéroport de Toulouse, par exemple, qui voit son trafic passagers reculer de 69% au troisième trimestre, 3 parkings de longue durée sont fermés, soit la moitié de l’offre totale.

Des tendances similaires sont observables dans la majorité des grands aéroports français, comme à Roissy et Orly où seuls 4 parkings sur 14 restent ouverts, ou encore aux aéroports de Lyon et de Marseille où 3 et 2 parkings ont respectivement fermés leurs portes.

Du côté des parkings privés, c’est exactement la même histoire, à la différence peut-être qu’un grand nombre ne reviendront pas, car les entreprises exploitantes ont fait faillite.

Il est fort probable que la plupart des stationnements officiels rouvriront une fois la crise sanitaire passée. En revanche, il faudra certainement attendre un certain temps avant que le choix d’alternatives à bas coût opérées par des prestataires privés revienne à la normale.

/// Les parkings éco : les plus affectés

Si on s’intéresse un peu plus précisément aux types de services les plus affectés par les fermetures, une tendance se dégage rapidement ; les parkings les moins chers semblent être ceux qui souffrent le plus.
La plupart des aéroports proposent des parkings de moyenne gamme ou premium directement sur le site de l’aéroport, et une ou plusieurs alternatives à bas prix un peu en dehors, nécessitant souvent un trajet en navette.

Le problème, c’est que pour assurer leur rentabilité, ces parkings se reposent sur un important volume de clients. Un volume qui, ces derniers mois, est devenu impossible à atteindre.

En conséquence, en France, les parkings Eco ou longue durée sont les premiers à fléchir :

– A Lyon, le parking P5, typiquement le moins cher, est désormais fermé.
– A Marseille, c’est le Super Eco, désormais remplacé par le P8 (deux fois plus cher).
– A Orly et à Roissy, les parkings Eco sont fermés pour tous les terminaux.
– A Toulouse, le P6 Eco ferme ses portes, mais le P5 reste tout de même accessible.

Pour l’utilisateur final, c’est plutôt une mauvaise nouvelle, et cela se traduit donc par un coût du stationnement plus élevé.
Malheureusement, les raisons qui poussent les aéroports à fermer leurs parkings les moins chers affectent également les parkings privés aux aéroports.

Les prestataires les moins chers se reposent sur un volume important de clients, et doivent donc investir plus dans leurs infrastructures (personnel, navettes, loyer etc…). Hors, avec une perte presque totale de leur revenu, de nombreux opérateurs ne peuvent simplement plus payer ces charges élevées et doivent fermer leur porte définitivement.

C’est donc, en théorie, une augmentation globale du prix du stationnement aux aéroports à laquelle sont confrontés les utilisateurs. Toutefois, il y a de la lumière au bout du tunnel, car, en pratique, les prix semblent être à la baisse.

/// Vers une baisse des prix

En effet, si la disparation des alternatives les plus économiques, même temporaire, laisse craindre une augmentation du prix moyen du stationnement aux aéroports, c’est la tendance inverse qui s’observe. Une tendance qui s’explique notamment par la forte compétition que se livrent les acteurs encore en activité.

Aéroport Marseille Provence

Qu’il s’agisse des stationnements officiels, ou des stationnements privés, les prix sont à la baisse dans la plupart des aéroports.

A titre d’exemple, il est désormais possible de réserver un parking à l’aéroport de Marseille avec voiturier pour le prix de stationnement du parking Super Eco (l’un des moins chers de France avant sa fermeture). Un service qui se positionne pourtant habituellement plutôt en compétition des parkings Premiums de l’aéroport.

De même à Roissy, où les voyageurs pourront réserver leur stationnement dès 25 € par semaine en passant par un prestataire privé, soit une baisse d’environ 50% en comparaison de l’année précédente.
Côté parkings d’aéroports, les grilles tarifaires restent les mêmes, mais les utilisateurs pourront bénéficier de réductions hors du commun en faisant une réservation à l’avance.

A l’aéroport de Nantes, par exemple, vous pourrez économiser 39 % sur le parking Eco en réservant 1 mois en avance. A Marignane, vous pourrez bénéficier de réductions allant jusqu’à 49 % pour une semaine au P8 !

Des prix donc très intéressants qui laissent l’espoir d’un impact financier minimum pour les voyageurs.

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