Après trois mois d’arrêt forcé en raison de la pandémie mondiale ayant entraîné la fermeture des frontières et l’effondrement des programmes de vols des compagnies aériennes clientes, l’aéroport parisien d’Orly s’apprête à rouvrir ses portes vendredi 26 juin.

Bonne ou mauvaise augure pour la suite de l’été, c’est Transavia, la low-cost du groupe Air France – KLM qui ouvrira le bal et opérera le premier vol depuis Orly à destination de Porto, alors qu’on observe depuis quelques jours une forte résurgence de l’épidémie de Covid-19 au Portugal avec un nouveau confinement en place dans la région autour de Lisbonne et la découverte en début de semaine de 71 nouveaux cas de Covid-19 dans la région de Porto.

©ADP

/// Retour des compagnies basées et 25 destinations disponibles

Depuis la fermeture d’Orly en mars, le trafic aérien commercial au départ et en direction de la capitale française avait été entièrement concentré et opéré depuis l’aéroport Paris Charles de Gaulle (CDG). La plateforme aéroportuaire d’Orly n’était pas entièrement fermée à la navigation aérienne et accueillait tout de même des vols sanitaires, fret ou militaires.

Avec la réouverture d’Orly, les transports basés sur la plateforme, à commencer par Air Caraïbes, Transavia ou Corsair, investissent à nouveau les lieux mais seulement 25 destinations seront dans un premier temps disponibles à Orly. Pour l’instant les vols Air France resteront tous assurés à Roissy à l’exception de la desserte de la Corse opérée en partage de codes avec Air Corsica.

Le premier vol Transavia vers Porto décollera demain matin (vendredi 26 juin) à 6h de la piste 03.

Boeing 737 au décollage d'Orly

Transavia prévoit ainsi de proposer cet été au départ d’Orly environ 80 % des destinations prévues à son programme initial de l’été et proposera dès le 26 juin les destinations suivantes : l’Albanie (Tirana), la Croatie (Split, Dubrovnik), l’Espagne (Malaga, Barcelone, Madrid, Séville, Palma de Majorque, Valence, Alicante, Ibiza, Mahon), la Grèce (Athènes, Thessalonique, Corfou, La Canée, Héraklion, Mykonos, Santorin, Kos, Kalamata, Rhodes, Zakynthos), l’Islande (Keflavik), l’Italie (Catane, Palerme, Olbia, Brindisi, Bari), les Pays-Bas (Amsterdam) et le Portugal (Faro, Lisbonne, Porto, Madère). Au fur et à mesure de la réouverture des frontières et dès l’accord des autorités, de nouvelles destinations devraient s’ajouter vers l’Algérie (Alger, Oran, Constantine, Béjaïa, Tlemcen), le Liban (Beyrouth), le Maroc (Agadir, Casablanca, Essaouira, Fez, Nador, Oujda, Marrakech, Rabat, Tanger) et la Tunisie (Tunis, Djerba, Monastir). Rechercher un vol Transavia

De leurs côtés, Air Caraïbes et French Bee reprendront les vols à Orly en proposant dans un premier temps uniquement les destinations « Cœur de réseau » dans les Antilles françaises (Guadeloupe et Martinique), La Guyane et La Réunion, tout comme Corsair qui depuis le 18 juin à repris la desserte de ces mêmes destinations.

La reprise de la desserte de Tahiti par French Bee débutera le 15 juillet comme annoncé précédemment.

Atterrissage à ORY du F-HNET AIR CARAIBES A350-900 le 20 Aout 2017 avant son départ vers Pointe-à-Pitre

/// Une reprise poussive à haut risque

De nombreux opérateurs aériens dans le monde annoncent le retour progressif à partir du mois de juillet de certains vols long-courriers entre les capitales. Une manière de déclencher des réservations, notamment sur la marché de l’affinitaire et des voyages business, mais l’incertitude sur la maîtrise de la situation sanitaire et l’ouverture effective des frontières aux ressortissants étrangers reste encore floue dans de nombreux pays, à commencer par la Chine et les USA.

Dans les faits, les compagnies aériennes pour certaines déjà aux abois se doivent de retrouver rapidement un niveau de trafic minimum pour ne pas sombrer définitivement et multiplient ainsi les efforts pour convaincre les voyageurs de reprendre l’avion. Un travail bien difficile dans le contexte actuel. En effet, si le risque sanitaire à prendre l’avion apparaît comme faible, les touristes redoutent en cas d’une nouvelle vague de se retrouver bloqués à l’étranger et de devoir assumer des dépenses imprévues pour une durée indéterminée.

Difficile aussi de convaincre les clients de reprendre leurs voyages la « fleur au fusil » en risquant en cas d’annulation des vols, parfois à la demande du transporteur, de voir le montant des billets d’avion retenu de manière autoritaire par les compagnies aériennes en mal de trésorerie. Comme le dit le proverbe français, Chat échaudé craint l’eau froide.

Dans tous les cas, il convient de s’informer sur l’évolution de la situation et les consignes des autorités locales en consultant la section « conseils aux voyageurs » du site du ministère des affaires étrangères régulièrement mis à jour : www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs/dernieres-minutes

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visuels : G.Février et ADP

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