A l’heure de tirer le bilan d’une année d’activité inédite ébranlée par la crise sanitaire mondiale qui à fait globalement reculer son trafic passagers de 68,4%, le premier aéroport régional français reste résolument tourné vers l’avenir.

S’il était quasiment impossible de prévoir une crise sanitaire d’une telle ampleur et la chute historique du trafic aérien, les équipes de l’aéroport ont su faire preuve d’agilité pour répondre aux nouveaux impératifs et recommandations des diverses autorités de santé (Haut Conseil de Santé Publique, ministère de la Santé) et organisations sectorielles (ACI Europe et UAF) pour mettre en œuvre les mesures barrières (distanciation physique, nettoyage renforcé, gel hydroalcoolique, purificateurs d’air et de surface, amélioration du traitement de l’air, tests PCR puis antigéniques…). Un volontarisme qui lui a permis de figurer parmi les bons élèves auprès de l’EASA en matière de préservation de la santé des passagers et de son personnel.

« 2020 ne sera pas pour l’aéroport Nice Côte d’Azur une année à oublier, mais à marquer d’une pierre blanche, car elle aura permis à la plateforme de se projeter pleinement dans l’avenir en dessinant les contours de ce que devra être un aéroport demain : un aéroport ultra-performant, totalement sûr d’un point de vue sanitaire et engagé activement dans la réduction de ses nuisances environnementales », résume Franck Goldnadel, le nouveau président du directoire des Aéroports de la Côte d’Azur .

Parallèlement à la gestion de la crise sanitaire, deux projets majeurs pour moderniser l’aéroport ont connu des avancées importantes comme le 11 septembre avec la délivrance par Eurocontrol du label A-CDM (Airport Collaborative Decision Making) ou l’APOC (Airport Operations Center) inauguré le 1er décembre. Cet outil de gestion collaboratif des opérations aéroportuaires partagé avec les acteurs/partenaires de la plateforme, permet d’optimiser les ressources et d’accompagner les évolutions du trafic aérien en échangeant en temps réel des informations pour tester les solutions envisagées et leurs effets sur l’ensemble des terminaux, pistes et abords de l’aéroport pour renforcer la fluidité du parcours passagers, la ponctualité et la sécurité du trafic aérien. Citons aussi la mise place du chantier de remise en état de la totalité de la piste Nord (04L-22R), qui a débuté le 4 janvier, et qui consiste à remplacer une couche d’enrobés de 20cm à 35cm sur toute la longueur des 2 420 mètres de piste pour obtenir la portance nécessaire au trafic aérien des 10 prochaines années.

Vue du tarmac de Nice Côte d’Azur

Si 2020 aura été une année utile pour bâtir l’aéroport de demain, l’activité de la plateforme a malgré tout connu comme c’est globalement le cas pour ses confrères, un repli sans précédent de son trafic aérien. Pour le segment de l’aviation commerciale, le trafic a enregistré un recul de 68,4%, à 4,58 millions de passagers sur l’année, alors que l’aviation générale, qui inclut l’aviation d’affaires, a mieux résisté avec un nombre de mouvement d’avion en repli de 31,7% qui totalise 23 650 mouvements en 2020.

tarmac Nice - © Aéroport Nice Côte d’Azur

L’année derniére, rappelons que le tarmac niçois a accueilli les premiers vols de Transavia France, partie française de la lowcost du groupe Air France KLM, qui a ouvert en décembre 4 rotations par semaine entre sa base de Nantes et Nice.

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/// Transavia débarque à Biarritz, Marseille, Toulouse, Montpellier et Nice

visuels : Aéroport de Nice

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