La police de Guernesey qui organise les recherches, a indiqué dans un tweet la reprise ce mercredi 23 janvier au matin des recherches en mer pour tenter de retrouver l’avion qui a disparu dans la nuit de lundi à mardi au-dessus de la Manche avec à son bord le footballeur argentin Emiliano Sala et Dave Ibbotson, le pilote dont le nom figure dans la rubrique « divers » du plan de vol. Selon le site d’actualités régionales tendanceouest.com l’appareil, qui volait initialement à une attitude de 5 000 pieds, avait demandé au contrôle aérien de descendre et évoluait à 2 300 pieds avant de disparaitre des radars.
Les chances de retrouver les occupants vivants sont infimes estime les autorités « L’appareil s’est brisé au contact de l’eau, laissant ses occupants dans la mer. La zone de recherche est priorisée sur l’option radeau de sauvetage. » écrit encore la police de Guernesey. Un avion de surveillance maritime (SURMAR) Falcon 50 de la Marine Nationale participe aux recherches en mer aux côtés d’un hélicoptère Caïman sous la coordination de la police de Guernesey a indiqué le Préfet maritime Manche.
/// Une enquête confiée au Anglais
« A priori l’avion était avec le contrôle français avant la perte de contact » précise à notre rédaction un proche du dossier.
De son côté, le BEA (Bureau d’Enquêtes et d’Analyses pour la Sécurité de l’Aviation civile française) a précisé que l’avion immatriculé aux USA se serait abîmé dans les eaux internationales et que des discussions entre plusieurs pays sur la conduite de l’enquête de sécurité étaient en cours. En la matière, c’est normalement l’état d’occurrence de l’évènement qui est en charge de l’enquête. L’avion s’étant abimé dans les eaux internationales, c’est alors l’état d’immatriculation qui sera prioritaire. Mercredi 23 janvier après-midi nous apprenons que l’enquête de sécurité sera conduite par l’AAIB (Royaume-Uni) par délégation du NTSB (Etats-Unis).
/// Un message vocal prémonitoire du footballeur
Ce matin, on apprenait par des médias argentins que le footballeur a envoyé un message vocal à ses proches via l’application WhatsApp avant le décollage de l’avion, dans lequel il fait part de son inquiétude : « Je suis dans l’avion, on dirait qu’il est sur le point de tomber en morceaux et je pars pour Cardiff. (…) Si dans une heure et demie vous n’avez plus de nouvelles de moi, je ne sais pas si on va envoyer des gens pour me rechercher, parce qu’on ne va pas me trouver, sachez-le. Papa, qu’est-ce que j’ai peur ! ». En fond, on peut entendre le bruit du moteur de l’aéronef. Quelques minutes plus tard, le Piper 46 Malibu et ses deux occupants disparaît des écrans radars.
https://twitter.com/Mordu2Foot/status/1087841391387074560
/// Disparition d’un Piper Malibu avec 2 personnes à bord au-dessus de la Manche
visuel : James sous (CC BY-SA 2.0)