Le groupe européen a fourni des détails à ses partenaires sociaux durant une réunion du Comité d’entreprise européen (SE-WC) au sujet de l’évaluation en cours de son implantation industrielle en Europe, notamment la simplification de son activité d’aérostructures en France et en Allemagne.

La simplification de l’outil industriel d’assemblage d’aérostructures en Europe passera ainsi par l’intégration de filiales mais aussi par la modernisation et plus précisément l’automatisation de l’outil, comme c’est déjà le cas à Hambourg depuis 2018 et l’ouverture d’une nouvelle chaîne d’assemblage de fuselages d’A321, où chez STELIA à Méaulte, qui teste depuis 2017 le concept d’usine du futur avec une première ligne mobile pour la famille A320 équipée d’une trentaine de robots.

robots 7 axes qui réalisent la jonction des sections avants et arrières du fuselage

Robots 7 axes qui réalisent la jonction des sections avants et arrières du fuselage d’A321 à Hambourg

Rappelons que l’avionneur européen a relancé en janvier dernier son projet de création sur son site de Toulouse-Blagnac en lieu et place de la FAL (chaîne d’assemblage final) de l’A380, d’une nouvelle chaîne d’assemblage pour l’A321Neo en partie automatisée et qui pourrait démarrer sa production à partir d’octobre 2022 et délivrer ses premiers avions dès 2023 avec à la clés le maintien de 600 emplois.  

/// Regroupement de sociétés en France et en Allemagne

Selon les plans présentés par Airbus, le groupe aéronautique souhaite créer deux entreprises intégrées d’assemblage d’aérostructures au cœur de son système industriel européen pour renforcer la chaîne de valeur en dégageant des économies et en simplifiant la gestion comme la gouvernance. Des discussions en ce sens sur le plan social auraient débuté.

Dans le cadre une nouvelle société regrouperait les activités aérostructures en France actuellement gérées au sein d’Airbus à Saint-Nazaire et à Nantes ainsi que celles de STELIA Aerospace dans le monde entier, alors qu’une autre société créée en Allemagne regrouperait les activités de Stade and Structure Assembly de Hambourg avec celles de Premium AEROTEC à Nordenham, Brême et en partie à Augsbourg. Les deux nouvelles sociétés pourrait ainsi attendre un effectif global respectif de 12 000 salariés en France et 7000 en Allemagne.

Fuselage Supérieur Avant ou encadrement de la porte cargo du tout premier BelugaXL

pointe avant du futur BelugaXL d'Airbus

Ces deux nouvelles sociétés d’assemblage d’aérostructures seront toutes deux détenues à 100% par Airbus et ne seraient plus des fournisseurs du groupe mais seraient intégrées dans le périmètre d’Airbus, qui a également l’intention de créer un nouvel acteur mondial dans le domaine des pièces détachées basé en Allemagne à partir de Premium AEROTEC. 

Le groupe a enfin indiqué la poursuite de discussions en Espagne avec les partenaires sociaux pour optimiser et pérenniser son installation industrielle dans la région de Cadix et ainsi assurer «sa viabilité, sa résilience et sa compétitivité».

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/// Airbus prépare les premières livraisons d’A350 depuis la Chine

visuels : Airbu et ACTU AERO

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