Après une édition 2020 annulée en raison de la pandémie, l’exercice militaire multinational de grande ampleur français faisait son grand retour en octobre dernier sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan. (Vidéo en fin de page)
Durant trois semaines, 50 avions de chasse et de transport, ainsi que 750 Aviateurs français et étrangers ont mené 25 raids aériens complexes de jour comme de nuit (supériorité aérienne, reconnaissance, projection de force et protection des forces déployées) dans le cadre d’un scénario fictif où le sud de la France était sous la menace d’un envahissement par une nation étrangère hostile. Un exercice unique, comparable à une opération réelle, dans lequel le scénario d’entraînement au combat de haute intensité évolue au jour le jour, en fonction du résultat des missions précédentes.
Cette année la plupart des avions de chasse français étaient opérés depuis la BA 118 de Mont-de-Marsan, les hélicoptères depuis la BA 120 de Cazaux.
Les A400M et C-130J ou encore le drone Reaper mis en œuvre depuis la BA 709 de Cognac étaient aussi présents, tout comme 4 Eurofighter allemands, 1 C-130J canadien, des détachements de forces commandos belges, britanniques et danoises qui étaient également déployés sur le territoire français. D’autres nations européennes qui participaient à l’exercice ont également opéré des aéronefs depuis leurs bases respectives : deux F-18 espagnols, deux F-18 suisses et 1 A400M belge.
La haute intensité, c’est « être capable de taper très fort, très vite, mais aussi de tenir la distance». Au bilan, 25 raids aériens menés à bien, 1 284 heures de vol affichées.
La rédaction d’actu-aero a pu durant cet exercice rencontrer un pilote allemand de la Luftwaffe volant sur Eurofighter et un pilote de Rafale de l’Escadron de Chasse 3/30 «Lorraine», qui nous expliquent les particularités de l’exercice 2021.
En fin de vidéo, le pilote français revient aussi en quelques mots sur un autre exercice d’entraînement auquel il a participé cette année, la mission Heifara, qui s’est déroulée l’été dernier en Polynésie française.
visuels : ACTU AERO
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