Le satellite Sentinel-5 Precursor, conçu et construit par Airbus pour surveiller la pollution mondiale, a été lancé hier avec succès par un lanceur Rockot depuis le cosmodrome de Plesetsk, en Russie. Le satellite s’est séparé du lanceur comme attendu.
Sentinel-5 Precursor est partie intégrante du programme européen de surveillance mondiale « Copernicus », un projet commun de la Commission européenne et de l’Agence spatiale européenne [ESA] visant à acquérir en permanence des données d’observation de la Terre précises et à fournir des services permettant d’améliorer la gestion de l’environnement, comprendre et réduire les effets du changement climatique et garantir la sécurité civile. Sentinel-5 Precursor fournira au programme Copernicus des mesures essentielles sur la chimie atmosphérique jusqu’à la mise en service en 2021 de l’instrument Sentinel-5, à bord du satellite MetOp de deuxième génération.
Le satellite embarque l’instrument TROPOMI [TROPOspheric Monitoring Instrument] développé par Airbus DS Pays-Bas pour le compte de l’ESA et de l’agence spatiale néerlandaise. TROPOMI mesurera l’ozone, le dioxyde d’azote, le dioxyde de soufre, le méthane et d’autres polluants atmosphériques avec une résolution supérieure à celle des instruments existants. Ces données atmosphériques plus précises permettront d’améliorer les modèles climatiques ainsi que la détection et la prévision des polluants. Le satellite MetOp de deuxième génération sera équipé d’un autre instrument Sentinel-5.
Airbus a assuré la maîtrise d’œuvre de Sentinel-5 Precursor avec quatre sites impliqués dans le développement et la fabrication du satellite et de ses composants : Stevenage [Royaume-Uni – maître d’œuvre], Toulouse [France], Friedrichshafen [Allemagne] et Leiden [Pays-Bas].
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visuel : Airbus