Le Conseil et le Parlement européen sont parvenus le 25 avril dernier à un accord sur le règlement « Refuel EU Aviation », fixant des objectifs ambitieux dès 2025 sur le développement des carburants d’aviation durables.
Ces carburants, issus de la biomasse ou de synthèse, doivent permettent de diminuer les émissions de gaz à effets de serre de 70% à 95% sur l’ensemble de leur cycle, par rapport au kérosène fossile.
L’accord prévoit notamment d’augmenter progressivement la part des carburants durables pour l’aviation, en imposant aux fournisseurs de carburant une part minimum de :
· 2 % de carburants durables à partir de 2025 ;
· 6 % en 2030 ;
· 20 % en 2035 ;
· 34 % en 2040 ;
· 42 % en 2045 ;
· 70 % en 2050.
À partir de 2030, ces carburants durables devront intégrer une part de carburants synthétiques de :
· 1,2 % entre 2030 et 2031 ;
· 2 % entre 2032 et 2034 ;
· 5 % en 2035 ;
· 10 % en 2040 ;
· 15 % en 2045 ;
· Jusqu’à 35 % en 2050.
Il revient désormais aux pays membres, dont la France, d’œuvrer pour créer les filières locales de production de carburants durables et ainsi atteindre l’objectif fixé d’incorporation effective de ces carburants dans des aéronefs qui devraient à terme être certifiés pour voler avec 100 % de carburants d’aviation durables (SAF).
Plusieurs tests en ce sens à l’initiative des constructeurs, motoristes et énergéticiens, ont déjà montré que les vols avec 100% de SAF pour alimenter les moteurs sont possibles, y compris dans le domaine de la défense.
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visuel : NothAir et Airbus
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